Lors de la délibération du 15 février dernier concernant le projet actuel de groupe scolaire, validé par une minorité de douze conseillers (nous le rappellerons chaque fois que nécessaire), et à court encore une fois d’arguments pour défendre un projet indéfendable, le maire n’a pas hésité, cette fois-ci, à s’en prendre à la population.
Voici l’extrait de cette délibération, consultable sur le site de la mairie :
« La localisation du projet au bourg n’entraîne pas nécessairement une redynamisation de l’activité commerciale dans la mesure où les parents ne font que déposer et reprendre leurs enfants aux heures d’ouverture et de fermeture des classes. »
Utilisant ainsi un argument douteux, ne reposant sur aucun élément sérieux, le même qui disait en octobre dernier ne pas vouloir concurrencer l’école privée, nous « apprend » cette fois-ci que les parents concernés ne contribuent pas à la dynamisation du bourg. C’est tout juste s’ils ne seraient pas responsables de la fermeture de la supérette. Les intéressés apprécieront !!
Il est vrai que, lors des débats, le même argument dérisoire a été utilisé à l’encontre de notre groupe, ne reposant pas davantage sur la moindre réalité.
Un autre argument, tout aussi contestable, a été produit sur les dépenses déjà réalisées (266 000 €) qui seraient perdues si l’on changeait de projet (au passage, qui a imposé ces dépenses en 2011 alors que nous ne pouvions financer la construction ?).
Nous avons largement démontré qu’avec un nouveau projet nous pourrions faire 1,2 M€ d’économies sur l’actuel, mais aussi que ce montant tenait compte des sommes déjà dépensées. Sans cela, c’est près d’1,5 M€ d’économies que nous pouvions annoncer.
Par ailleurs, ces frais dépensés correspondent à peu près au coût supplémentaire entraîné par le phasage des travaux imposé par le maire pour pallier l’insuffisance de capacités d’emprunts de la commune. Un phasage, qui d’après nous, n’aurait pas été indispensable dans le cas d’un nouveau projet.
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